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Accompagnement

Médiation des parts de soi
à la rencontre de ses aspects intérieurs

La médiation des parts de soi

La médiation des parts de soi, est une approche thérapeutique qui visent à rencontrer les différents aspects de nous-mêmes et à remédier (guérir/réintégrer) les parties qui sont les plus en souffrance.

 

Par une démarche d’écoute empathique et de traduction de ce qui a été vécu, les sensations physiologiques et émotionnelles associées à l’événement source se libèrent, ce qui permet à la part originelle de retrouver ses qualités intrinsèques.

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Un processus de libération émotionnelle profonde

L'être humain est composé de nombreuses sub-personnalités. Celles-ci sont autant de parties de nous mêmes, que d’instants de vie. Chaque partie comporte des qualités propres.

Du fait de certains épisodes de vie vécus comme douloureux, certains aspects intérieurs ont été mis sous cloche et continuent de vivre l’émotion initiale à la même intensité que lors de l’évènement originel. Lorsqu’une personne a été humiliée, blessée, effrayée ou qu’elle a ressenti un sentiment de honte, certaines de ses parties conservent ces émotions, les souvenirs et les sensations liés à ces expériences pénibles*.

Un système de défense se met en place au même moment, de manière à veiller à ce que ces parties touchées émotionnellement ne puissent pas être contactées dans le futur. En effet la puissance émotionnelle sous jacente a été perçue comme un danger pour l’équilibre psychique.

 

Ces gardiens (système de défense) élaborent alors des stratégies diverses pour qu’il y ait le moins de chance possible que ses aspects blessés se manifestent. On les appelle aussi « les managers ». Ils cherchent souvent à repousser ces émotions hors de la conscience et s’efforcent donc de reléguer ces parties qui se sentent vulnérables et fragiles. Ces parties tenues sous clé en quelque sorte, sont appelées les exilés*.

Pour donner un exemple concret, imaginons un enfant qui récite une poésie devant sa classe et que le groupe d’élèves se mettent à se moquer de lui. L’enfant va alors ressentir de la tristesse, peut être de la honte, l’envie de se cacher, de la culpabilité, mais ces émotions ne pourront pas se verbaliser dans l’instant.

Cet aspect intérieur va alors (de manière imagée) se retrouver dans une bulle émotionnelle, isolée du système.

La part gardienne, elle, va faire en sorte que durant les années suivantes, l’enfant ou le futur adulte qu’il va devenir va soigneusement éviter (de manière inconsciente) toute situation qui nécessite de parler en public.

 

D’autres aspects intérieurs peuvent intervenir si les parts gardiennes ne parviennent pas à assurer leurs rôles de protection de manière totale : celles-ci s’appellent les « pompiers ».

Comme leur nom l’indique, elles sont là pour éteindre le feu émotionnel lorsque l’aspect intérieur exilé est (malgré soi) réactivé. Afin de réduire ou d’éteindre cette émotion, la part pompier peut (toujours de manière inconsciente) amener la personne à développer des actions compulsives (manger sans savoir pourquoi, ne plus manger, passer du temps sur les réseaux sociaux, jouer aux jeux vidéos sur des temps prolongés, travailler excessivement, consommer de l’alcool, fumer au delà du raisonnable, faire des achats compulsifs etc…). En effet elle imagine que ceci va créer une forte dose dopaminergique qui va contribuer à absorber le stress en cours.

 

Si ces stratégies compulsives sont vécues de manière répétitives, plusieurs mois/années de suite elles créent un sillon neuronal et donc un chemin conduisant la personne à réagir comme cela de manière automatique.  

 

Dans l’exemple précédent cela pourrait correspondre à une situation qui pourrait ressembler à celle-ci :

Le petit garçon devenu grand est maintenant salarié d’une entreprise et son patron lui demande expressément de le remplacer pour une réunion très importante dans laquelle il devra intervenir oralement.

La part gardienne ne pourra pas empêcher ce qui va arriver (à moins qu’il refuse catégoriquement la mission) et la part pompier face à cette situation « gèrera » du mieux qu’elle pourra toutes les émotions qui seront réactivées. Cela pourra prendre différentes formes : avant la réunion (mal de ventre, malade, éruption cutanée, charge mentale, stress…) pendant la réunion (transpiration, augmentation du rythme cardiaque, bégaiement, perte de mémoire, tremblements…) et après la réunion (possible manifestations psychosomatiques).

 

La médiation des parts de soi propose d’aller rencontrer ces parts blessées (exilées), de leur donner l’empathie dont elles ont manquée et de libérer la charge émotionnelle et la charge mentale associée. Une fois réintégrées à l’Etre elles retrouvent leurs qualités originelles. Les parts gardiennes et pompier peuvent alors sortir de leurs rôles et la personne fera alors l'expérience de beaucoup plus de pouvoir personnel. Les anciennes stratégies de fuite ou combat seront effectivement moins empruntées voire abandonnées.


L’approche est inspirée des principes fondamentaux de l’IFS (Internal Family System), de l'AI CNV (Accompagnement Individuel en Communication Non Violente), du Focusing (E. Gendlin) et peut se rapprocher du recouvrement d’âme. 

*source IFS ASSOCIATION

À qui s’adresse cet accompagnement?

Vous souhaitez rencontrer des aspects de vous-même qui vivent des inconforts, des mal-être, des blessures

L’accompagnement individuel vous donne les moyens de rencontrer et remédier les parts intrinsèques blessées (abandon, rejet, trahison, injustice, l’humiliation).

Vous souhaitez libérer certains blocages, peurs

Cette approche vous permet de rencontrer les parts qui vivent dans la peur, rencontrer leurs croyances limitantes, et libérer la charge mentale associée.

Vous souhaitez être plus en paix avec vos choix

L’accompagnant vous aide à développer de la coopération entre vos différents aspects intérieurs, pour sortir de la culpabilité.

Session de psychologue

Séances d'accompagnement

Les séances s’organisent en présentiel ou à distance (zoom - skype).

La durée de la session est de 1h15.

L’approche proposée tient compte du respect du rythme de chacun.

Thérapie

Comment savoir si
la médiation des
parts est faite
pour moi ?

Vous avez déjà essayé plusieurs approches thérapeutiques et vous vous posez encore certaines questions sur le protocole.

  • Je ne comprends pas ce que veulent les autres
    Vous n’arrivez pas à vous relier aux intentions des autres, et à la façon dont ils s’y prennent pour communiquer ? La manière dont chaque personne pense ou agit est toujours teintée de son expérience personnelle que l’on appelle le socle des croyances ou encore « les stratégies ». Certaines sont au service de la vie d’autres moins et sont toujours reliées aux besoins universels (122 besoins). En allant chercher quel est le besoin que la personne cherche à nourrir, nous pouvons mieux la comprendre !
  • Je fais souvent les mauvais choix et je m’en veux terriblement après
    Lorsqu’il s’agit de faire un choix, nous avons à l’intérieur de nous des voix qui nous parlent: « fais ceci » ou « ne fais pas cela ». À partir de ce discours intérieur nous optons pour une alternative. Si cette alternative ne s’avère pas fructueuse alors « nous nous tapons dessus » en nous disant que « nous aurions dû » faire le premier choix (par exemple). Hors au moment de faire ces choix nous ne savions pas que le deuxième choix serait le moins bon. Se former à «l’auto-empathie» et à «se libérer la culpabilité» aide à fluidifier le discours interne, permet de faire des choix éclairés et accroît la tolérance pour soi.
  • Je pense sans arrêt, et j’aimerais bien un peu de répit"
    Lorsque nous pensons beaucoup, cela correspond à plusieurs aspects intérieurs qui cherchent à attirer notre attention pour nous délivrer des messages importants. Plus ces parts intérieures ne sont pas écoutées par notre « grand nous » plus elles vont prendre de place jusqu’à qu’on leur accorde la présence nécessaire. Si nous ne les extériorisons pas, si nous les gardons dans notre tête cela peut devenir assourdissant car toutes veulent s’exprimer en même temps. Se donner de «l’auto-empathie» aide à donner la parole à certaines et ainsi retrouver plus de légèreté mentale.
  • Je n’ai pas confiance en moi et j’ai du mal à m’affirmer
    La confiance en soi correspond au niveau de sécurité intérieure que nous avons avec nous-même et se « travaille » toute la vie. La confiance c’est percevoir notre valeur à travers ce que nous faisons. Pour en savoir plus voir -> accompagnement individuel. Lorsqu’une personne a du mal à s’affirmer c’est que certains aspects intérieurs ont peur de revivre de forts désagréments émotionnels qui font écho (pour la plupart du temps) à des souvenirs d’enfance. Si lorsqu’on était petit nous avons par exemple été raillé alors qu’on récitait une poésie devant la classe, alors il est probable que dans notre vie d’adulte, la part qui a été touchée par cet événement se manifeste de nouveau et empêche l’individu de vivre une situation du même ordre (parler en public par exemple) qui pourrait potentiellement réactiver la charge émotionnelle initiale. Il est possible en accompagnement individuel de rencontrer cet aspect intérieur et lui donner l’empathie nécessaire pour la libérer et la remédier. «L’auto-empathie» permet aussi cette rencontre.
  • Mon conjoint de m’écoute pas et je n’arrive pas à lui faire entendre raison
    Un des premiers besoins relationnels est le besoin de connexion. Lorsque nous perdons le contact avec quelqu’un – en d’autres termes lorsque nous ne nous entendons plus mutuellement – cela peut donner lieu à certains désagréments émotionnels voire une véritable souffrance. L’être humain a besoin en moyenne de recevoir 2h d’empathie (écouter avec présence) par jour pour se sentir bien, hors dans les faits nous arrivons souvent à l’âge adulte avec un fort déficit d’écoute active. Dans le cas présent lorsque mon conjoint ne m’écoute pas cela m’indique que certaines parts en moi ont besoin d’être écoutées. Je pense peut être que c’est à lui de m’écouter mais en réalité j’ai toujours le pouvoir de m’accorder ce temps, cette attention et de dialoguer avec mes aspects intérieurs (formation « auto-empathie« ). Je peux aussi faire une demande à un/une amie qui aura peut être l'élan de m'écouter. Lorsque je veux « lui faire entendre raison » cela indique que certains de mes besoins ne sont pas nourris et que j’imagine que c’est la seule personne capable de contribuer au nourrissement de ces besoins… ce qui en réalité n’est pas le cas -> voir formation Relation.
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